Le sapin de Ouipouin (suite)

Dimanche 11 mars, une étape importante a été franchie. Mission : faire descendre le tronc de pin colonnaire jusqu'à la piste, le couper en deux puis disposer les deux parties de manière à ce qu'un camion grue puisse les récupérer.
Après avoir placé des rondins sous le tronc (en haut sur la photo), on le sangle et on attache les sangles à un palan lui-même fixé à un tronc de manguier en contrebas. Un vérin d'une capacité de 2 tonnes nous permet de modifier le centre de gravité du tronc. Le mastodonte frémit, bouge, puis glisse vers l'aval...
Ça y est, avec un bruit sourd impressionnant, le tronc a glissé pile poil sur la cale du bas afin de ne pas endommager la canalisation d'eau potable qui passe sous le bord de la piste :
Coupé en deux parties de huit mètres puis posé sur cales...

La dernière phase a été la plus délicate. Ça a discuté sec !


La batterie de l'appareil a flanché juste avant le plus spectaculaire : la pose du deuxième tronc parallèlement au premier avec numéro d'équilibristes à la clé.
Tout en avalant un casse-croute, on a ensuite fait des feux sous le tronc pour chasser les insectes qui ont commencé à ataquer les parties qui touchaient le sol.
Mission accomplie dans la matinée, sans blessure, sans creuser le sol et sans couper un seul arbre, grâce à belle coordination de la bande présente ce jour-là : Christophe, Etienne, Rémi, Simon, Stéphane et Yann, et notre super chef de chantier, Joseph. Merci les vieux, merci les dieux, merci la chance et vivement la prochaine étape.

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